Donnerstag, 14. Juni 2007
Le club électrise le festival
perspectives, 20:19h
Trois jeunes avancent dans le tunnel de la gare, traînant godillots, collants troués et piercings gothiques. Ils sont attirés par le club du festival et sa programmation de « chanson française » pour le moins éclectique.
Les deux premiers soirs, le groupe électro EFFI a investi les bâtiments de l´Eurobahnhof où le kitsch domine. Une trentaine de boules à facettes en colonnade surplombent l´entrée. Deux immenses portraits des célèbres Marilyn (la Monroe et le Manson) ornent le fond du dépôt diabolisé en rouge et noir. Dans la salle, s´invite un joyeux bric-à-brac : des mini chaises et des tables en zinc au motif léopard, des chevaux d´arçon et des poufs argentés.
Dimanche, le groupe breton Red Cardell a fait vibrer les murs. Avec lui, l´ancien entrepôt est à la limite de l´implosion. La basse hurlante, la batterie frénétique et tonitruante, l´accordéon se démène pour souffler plus fort que les autres. Le tout forme un cocktail sauvage et assourdissant. Jean-Pierre Riou solide breton ne se contente pas de pousser sa chansonnette « from the south of britany ». Il la hurle, mêle et emmêle tous les styles : entre autres blues, pow wow et rock celtique. Le public semble apprécier cette transgression des genres qui n´a plus grand chose de breton.
Hier soir, c´était au tour de « Debout Sur Le Zinc » de mener la danse. Ces sept poètes de guinguette, ont irradié la scène. Simon Mimoun, tout sourire, entame le premier chant sur la pointe des pieds. Sa trompette et son violon accroché au micro attendent leur tour. Les sept musiciens entraînent avec générosité leurs tours de chants et leurs instruments : l´accordéon à lunettes, la contrebasse aux pieds nus, la clarinette enchantée. Les textes, exclusivement chantés en français, sonnent juste. Repus de musique après trois rappels, les spectateurs se dispersent. Le DJ se met ensuite aux platines. Des danseurs increvables virevoltent jusque tard dans la nuit. Les musiciens en font partie.
Text: Clotilde de Gastines
Les deux premiers soirs, le groupe électro EFFI a investi les bâtiments de l´Eurobahnhof où le kitsch domine. Une trentaine de boules à facettes en colonnade surplombent l´entrée. Deux immenses portraits des célèbres Marilyn (la Monroe et le Manson) ornent le fond du dépôt diabolisé en rouge et noir. Dans la salle, s´invite un joyeux bric-à-brac : des mini chaises et des tables en zinc au motif léopard, des chevaux d´arçon et des poufs argentés.
Dimanche, le groupe breton Red Cardell a fait vibrer les murs. Avec lui, l´ancien entrepôt est à la limite de l´implosion. La basse hurlante, la batterie frénétique et tonitruante, l´accordéon se démène pour souffler plus fort que les autres. Le tout forme un cocktail sauvage et assourdissant. Jean-Pierre Riou solide breton ne se contente pas de pousser sa chansonnette « from the south of britany ». Il la hurle, mêle et emmêle tous les styles : entre autres blues, pow wow et rock celtique. Le public semble apprécier cette transgression des genres qui n´a plus grand chose de breton.
Hier soir, c´était au tour de « Debout Sur Le Zinc » de mener la danse. Ces sept poètes de guinguette, ont irradié la scène. Simon Mimoun, tout sourire, entame le premier chant sur la pointe des pieds. Sa trompette et son violon accroché au micro attendent leur tour. Les sept musiciens entraînent avec générosité leurs tours de chants et leurs instruments : l´accordéon à lunettes, la contrebasse aux pieds nus, la clarinette enchantée. Les textes, exclusivement chantés en français, sonnent juste. Repus de musique après trois rappels, les spectateurs se dispersent. Le DJ se met ensuite aux platines. Des danseurs increvables virevoltent jusque tard dans la nuit. Les musiciens en font partie.
Text: Clotilde de Gastines
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