Donnerstag, 14. Juni 2007
Daumenkino - Portraits animés de voyage
perspectives, 18:38h
Au Saarland Museum, musée d’art contemporain, Volker Gerling a posé sa valise et ses carnets. Le visage projeté d’une jeune femme nous accueille dans la salle noire. Artiste aux multiples facettes, il présente « Daumenkino », son cinéma de pouce. Sous la caméra vidéo qui filme et projette en direct les images à l’écran, dispositif rappelant les anciens cinématographes, ses pouces effeuillent une à une des séries de photos, donnant vie à des instantanés mobiles.
En 1998, le Berlinois bricole un appareil photo qui lui permet de réaliser des folioscopes, ou flip books en anglais, ces jouets optiques du pré-cinéma que l’on feuillette pour voir défiler des images en mouvement. Il décide alors de parcourir l’Allemagne à pied, sans un sou en poche, comptant gagner de quoi vivre avec son exposition ambulante de folioscopes. De ces 2 500 kilomètres parcourus, il nous rapporte ces images. Des portraits vivants, des paysages qui évoluent avec les saisons, la Tour de Télévision de Berlin qui nous révèle ses mystères au gré des nuages. Sous son objectif, l’immeuble d’une cité situé près de l’autoroute raconte l’histoire de ses habitants. Les gens face à l’appareil photo semblent nous regarder et nous parler comme s’ils nous racontaient une histoire. Comme aux débuts du cinéma, où l’on payait un franc pour voir une dizaine de films d’une minute chacun, les paysages, les monuments, les lieux publics, les visages se succèdent en petits films muets en noir et blanc.
Cinéaste, voyageur et conteur, Volker Gerling dépasse la technique qui est à la source du cinéma et révèle son âme de troubadours. Voyageant de ville en ville, exposant ses folioscopes et enrichissant son exposition au fil des rencontres, le photographe - voyageur nous raconte avec simplicité et humour entre les projections les anecdotes, les histoires rattachées aux images.
A l’heure du cinéma numérique et du TGV, Volker Gerling est un artisan cinéaste, un véritable couturier de l’image. Il nous propose une bien belle veillée…
texte: Mariette Loirat
En 1998, le Berlinois bricole un appareil photo qui lui permet de réaliser des folioscopes, ou flip books en anglais, ces jouets optiques du pré-cinéma que l’on feuillette pour voir défiler des images en mouvement. Il décide alors de parcourir l’Allemagne à pied, sans un sou en poche, comptant gagner de quoi vivre avec son exposition ambulante de folioscopes. De ces 2 500 kilomètres parcourus, il nous rapporte ces images. Des portraits vivants, des paysages qui évoluent avec les saisons, la Tour de Télévision de Berlin qui nous révèle ses mystères au gré des nuages. Sous son objectif, l’immeuble d’une cité situé près de l’autoroute raconte l’histoire de ses habitants. Les gens face à l’appareil photo semblent nous regarder et nous parler comme s’ils nous racontaient une histoire. Comme aux débuts du cinéma, où l’on payait un franc pour voir une dizaine de films d’une minute chacun, les paysages, les monuments, les lieux publics, les visages se succèdent en petits films muets en noir et blanc.
Cinéaste, voyageur et conteur, Volker Gerling dépasse la technique qui est à la source du cinéma et révèle son âme de troubadours. Voyageant de ville en ville, exposant ses folioscopes et enrichissant son exposition au fil des rencontres, le photographe - voyageur nous raconte avec simplicité et humour entre les projections les anecdotes, les histoires rattachées aux images.
A l’heure du cinéma numérique et du TGV, Volker Gerling est un artisan cinéaste, un véritable couturier de l’image. Il nous propose une bien belle veillée…
texte: Mariette Loirat
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