Mittwoch, 13. Juni 2007
Lubie or not Lubie
perspectives, 12:30h
Une boite attend comme un petit cercueil dans le choeur de la Johanniskirche, temple protestant situé au centre de Sarrebruck. Derrière cette boite noire, une toile de tissu blanc tendu sert d´écran.Un aquarium coiffe une colonnette sur la gauche de la scène. L´ambiance est à la fois religieuse, intime et légèrement saugrenue.
Dans le noir complet, une silhouette se glisse sur scène pour s´accroupir devant la boite funèbre. Sur l´écran, une forme blanche et floue, comme une ombre lumineuse. Le focus précise les contours d´une main, paume ouverte face au public. Celle-ci s´anime, à la découverte d´elle-même et de son univers, sur la corde romantique de violons, qui dialogue avec elle.
Depuis l´intérieur de la boite, la marionnettiste projette l´image de ses doigts pensifs et avides. Prélude : un rouge à lèvres peint le titre du spectacle sur un miroir à la manière des films muets. Comme dans un film de Buster Keaton, des scènes-types se succèdent : exploit amoureux, festin, illusion d´optique, épopée monstrueuse. De petites mains pour de grandes images. Une belle promesse qui pourtant s´éteint lentement au fil du spectacle, pour laisser place à une succession de saynètes dont l´accumulation atténue la portée poétique.
texte: Clotilde de Gastines
Dans le noir complet, une silhouette se glisse sur scène pour s´accroupir devant la boite funèbre. Sur l´écran, une forme blanche et floue, comme une ombre lumineuse. Le focus précise les contours d´une main, paume ouverte face au public. Celle-ci s´anime, à la découverte d´elle-même et de son univers, sur la corde romantique de violons, qui dialogue avec elle.
Depuis l´intérieur de la boite, la marionnettiste projette l´image de ses doigts pensifs et avides. Prélude : un rouge à lèvres peint le titre du spectacle sur un miroir à la manière des films muets. Comme dans un film de Buster Keaton, des scènes-types se succèdent : exploit amoureux, festin, illusion d´optique, épopée monstrueuse. De petites mains pour de grandes images. Une belle promesse qui pourtant s´éteint lentement au fil du spectacle, pour laisser place à une succession de saynètes dont l´accumulation atténue la portée poétique.
texte: Clotilde de Gastines
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